Les mots de la fin ?

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Hello girls (and boys)

Voilà un moment que je n’ai pas écrit ni rien lu sur cette blogo pma. Et je crois que ça ne va pas s’arranger. Non pas que je manque de temps, mais disons plutôt que les temps changent. La pma n’est pas un vieux souvenir et restera à jamais une part de ma vie, mais la vie est aussi ailleurs. N’empêche que je pense bien sûr à toutes celles – Pivoine, et à toi Lily en particulier – qui sont encore sur le chemin. Je vous souhaite avant tout le bonheur, de vivre, que ce soit avec ou sans enfant, de préférence avec bien sûr, mais surtout entourées d’amour.

Pour ma part, la vie suit son cours : sans emploi, avec de grands questionnements sur ce que je vais bien pouvoir faire pour gagner ma vie et profiter en même temps de mon petit. Avec de gros doutes, des remises en question, un grand manque de confiance et des moments de vide total.

Avec aussi, heureusement, un amour de petit garçon, bientôt 20 mois, qui commence à parler (un peu tardivement selon la pédiatre), à répéter quelques mots, surtout des intonations et Dieu que c’est bon !

Je n’ai pas décidé de fermer ce blog mais je pense le mettre entre parenthèses, voire en mode privé, et surtout, j’en ai ouvert un autre, complètement basique pour le moment (car je me bats avec la technique) qui y parlera de ma vie de maman, de mes goûts littéraires, de choses vues, entendues, de mon chemin vers un mode de vie vegan et autres, on verra.

Plein de tous petits moi, en somme, un peu à l’image de mon autre blog (bulles de lumière) que j’ai abandonné (mais qui existe toujours) car overblog, c’est pas génial, trop de pub.

Ce nouveau blog s’appelle HippHippHipp : comme Houra, et comme le début du prénom de mon petit trésor, en hommage à la vie et à ses petits bonheurs de tous les jours !

https://hipphipphipp.wordpress.com/

Mille mercis à vous toutes qui m’avez tant donné. Soutien, sourires, mots doux.

Que de douleurs mais aussi que de belles choses vécues grâce à ce blog.

Une pensée pour la clinique de Brno qui nous a permis de réaliser notre rêve, pour l’association Maia qui nous a aidés à avancer, pour les gynécos qui m’ont suivie.

Je ne peux pas toutes vous citer mais je voudrais aussi embrasser celles que j’ai pu embrasser pour de vrai et celles que j’ai tant suivi et que j’aime tant :

Fabienne

Lily (au pays de cigognes)

Lili

Marinette

Lutine

Lolo

Elm orme

Laetitia

Coco

Irouwen

Emily mes espoirs

Sienna

Mon petit oeuf

Pauline

Damelapin

Audrey

Pivoine

Alexandra

Mirandoline

ChrisetYannick

Plume

Et tant d’autres….

Belle vie à toutes, à bientôt, dans la vraie life, sur cet autre blog ou par mail ou autre.

 

Triste… et heureuse

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J’avais écrit un article pour les 16 mois de mon petit trésor.
Et puis il y a eu cette horrible injustice pour lily et je n’ai pas pu…
Puis il y a eu ce 13 novembre et je n’avais plus le coeur non plus.
Voilà plusieurs mois que nous affrontons des difficultés, non insurmontables mais minantes, et malgré des jours maussades, des questions, des incertitudes, je me sens heureuse tout au fond. Parce que ce n’est qu’une étape. Rien de grave. Parce que nous sommes en vie et unis.
Parce que mon tout petit bout d’homme est heureux et me comble de bonheur.
Mon soleil. Ma lumière.
Ses sourires m’apaisent.  Et j’aspire à le faire rire chaque jour. C’est pour moi essentiel. Chaque jour là vie nous offre grâce à lui mille petits bonheurs comme son 2e mot : coco  (pour crocodile), sa façon de faire l’indien ou l’éléphant.
Avec lui, grâce à lui, je peux rire encore. Je peux espérer. Merci mon amour.
Mais pour toi j’ai peur aussi
Je pense à ces enfants qui ont perdu leurs parents il y a une semaine.
Et à ces parents qui ont perdu leur enfant…
Je suis si triste
… et heureuse pourtant.
Vous pouvez comprendre ça?
Ai-je le droit ?

Bienveillance

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Jeunes mamans, un peu curieuses d’éducation, vous avez certainement entendu parler de l’éducation bienveillante. Il existe tout un tas de livres sur le sujet et de nombreux magazines en parlent. Je dois avouer que pour moi, c’est une découverte assez récente mais qui m’a fait beaucoup de bien. J’ai ainsi appris qu’on pouvait éduquer sans punir, qu’on avait raison de ne pas laisser son enfant pleurer, qu’on n’est « jamais » trop « mère poule ».

Je suis d’une nature plutôt douce et extrêmement non-violente. Avec les 1 an de mon fils et ses débuts d’autonomie, ses nouvelles demandes, je craignais d’être trop « laxiste », trop gentille et de faire de mon fils une sorte de tornade incontrôlable, un « mal élevé ».

Je suis aujourd’hui plus rassurée et à l’aise, car j’ai appris des tas de choses que nous devrions tous savoir; en gros et dans le désordre :

  1. les bébés et les enfants ne font pas de caprices (au sens malveillant) avant plusieurs années, leur cerveau n’a pas cette maturité-là. Ils ont juste des émotions qu’ils ne savent pas encore gérer mais aussi des besoins, des demandes qu’ils ont du mal à exprimer. Même adultes, nous ne savons pas toujours identifier nos émotions, les comprendre et les canaliser (moi la première, c’est peut-être pour ça que je suis à l’écoute de celles de mon fils et que j’essaie de comprendre…). Et quand une amie adulte pleure, on la console non !?
  2. en laissant un bébé pleurer, on le laisse dans son stress et on l’augmente au lieu de le rassurer, de l’écouter, de l’entourer de douceur. Bref, on augmente sa détresse au lieu de le calmer.
  3. les enfants ne sont pas dans un combat de force avec leurs parents, simplement, ils apprennent qu’ils sont une personne à part entière, découvrent, s’affirment, gagnent en autonomie, veulent aller plus loin. Parfois, nous les empêchons et ça les frustre. C’est tout. Notre rôle est de les accompagner, encourager, dans la mesure de leur sécurité bien sûr. Et tout ça passe par des phases paraît-il, comme l’opposition entre 18 et 24 mois…
  4. Le cerveau humain mettant des années à devenir mature, alors les petits ne peuvent pas tout comprendre, tout gérer, on les compare trop à nous-mêmes et à ce que nous sommes.

En gros, laisser pleurer un enfant, le frapper (mon dieu, j’ose à peine écrire ces mots qui me font frémir), le gronder parce qu’il pleure ou fait une crise, l’ignorer, c’est le laisser dans la détresse au lieu de l’aider, c’est augmenter sa détresse. Ces enfants-là feront des adultes peu sûrs d’eux, voire agressifs en fonction de l’insécurité vécue.

Alors voilà, je suis rassurée.

Je ne fais pas tout bien, c’est impossible, mais au moins, je sais maintenant que je fais bien quand je prends la nuit mon bébé qui commence à pleurer, de toute manière même si ça n’avait été « bien » je ne saurais faire autrement que de le prendre, que j’essaie de transformer un moment pénible pour lui, une impatience, en jeu (lui donner une couche à triturer pendant le change, jouer à pouet pouet quand il faut passer un gant sur le visage, lui laisser les laisser d’une chaussure à explorer quand je mets l’autre, faire des grimaces, jouer à cache-cache, à cet âge ils sont quand même faciles !…).

Je suis plus confiante dans ma façon de faire qui correspond finalement à un mode d’éducation qui existe et qui correspond à ce que je suis et aux valeurs qui sont les miennes.

Bon, reste à partager avec le papa qui ce matin répétait « non tu ne dois pas toucher les bouteilles »… En allant à la crèche, je lui expliquais un peu tout ça. Il écoutait attentivement. Il a conclu gentiment par un « tu ne seras pas un bandit mon fils ! » Je l’espère ! J’espère surtout qu’il sera heureux et épanoui d’être ce qu’il est.

J’ai lu/vu :

le hors série de Kaizen : Pour une enfance joyeuse, les livres d’Isabelle Filliozat que Laetitia m’avait conseillés, l’émission Les maternelles a fait aussi une émission sur les caprices que l’on peut être encore revoir en replay (c’était un vendredi je crois). Je veux bien d’autres références !

Je ne suis pas une pro de l’éducation ni de cette forme d’éducation, je découvre, je tâtonne, mais je voulais partager ma joie d’être rassurée sur ma façon de faire. Parce que ce n’est pas simple finalement d’être maman. Beaucoup de questions affluent, débordent et parfois la culpabilité s’installe aussi, car il m’arrive de m’énerver, de dire non et sûrement de foirer plein de trucs, mais à la lecture de tous ces livres, je fais aussi un peu plus attention. Tout en restant je crois moi-même.

En tout cas, notre petit garçon se porte à merveille. Il est épanoui. Plein de vie. Bon, les nuits sont un peu cahotiques en ce moment, mais comme je suis au chômage, je ne suis pas fatiguée comme si je travaillais.

En tout cas, je me régale chaque jour de chaque minute passée avec lui et je le dévore des yeux, je le croque tout entier de mon amour. Il est la lumière de ma vie.

Je termine avec une pensée pour Lily à qui j’adresserai bientôt une petite lumière pour que sa vie aussi s’éclaire de ce bonheur-là.

Attention ! Doucement ! Non !

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Voilà les 3 mots que mon fils devraient vite apprendre…

Et j’ai beau me dire que je pourrais faire mieux, ils sortent spontanément !

Il faut dire qu’il y a la queue du chat (doucement, tu le caresses, tu ne tires pas sinon il a mal )

Le bouton du lave linge
(Non, la salle de bain n’est pas une aire de jeu, viens dans ta chambre)

La course autour de la table
(Doucement, non, attention, !!! )
Bon j’avoue que je rigole intérieurement de le voir s’éclater, c’est pas bien je sais.

Les papiers de papa
(Non, ne touche pas, papa en a besoin, tu peux prendre ce magazine)

Et j’en passe !

Mais depuis que le trésor est devenu un vrai bipède, il a oublié les prises et le lapin ne traîne plus (trop) par terre
C’est déjà ça

Et puis j’essaie de ne pas le frustrer trop dans son exploration en trouvant des alternatives. Ce n’est pas toujours simple de trouver la limite.
Et puis on dit que la frustration fait partie de l’apprentissage, alors …

Je sens maintenant poindre de nouveaux dangers : les portes entre autres et c’est flippant. Mais je commence à mieux gérer la peur de l’accident.

On a beau être hyper vigilants que de risques !

Je songe à une virée au bhv pour nous équiper en bloque-portes et autres accessoires hautement inesthétiques mais rassurants…
D’ailleurs je veux bien un retour d’avis et autres conseils
On n’est jamais trop prudents…

A bientôt 14 mois

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J’ai lu récemment des nouvelles de tous vos petits qui grandissent et ça m’a beaucoup émue.
L’un a 10 mois, l’autre à repris la crèche,  tel autre va commencer. ..
Lire ces mots de mamans si loin maintenant de la pma, ça fait drôle. Heureuse de vous lire, j’avais envie de partager aussi.
Mon petit trésor aura 14 mois la semaine prochaine.
Il commence à marcher seul depuis un mois, à petits pas.  Pour le moment, il attrape souvent ma main mais quand l’intérêt est grand : un oiseau, le manège, un ballon ou les bras de ses parents, il se lance seul.
Et ça le fait sourire !!
Pour parler, on n’y est pas : beaucoup de da et de dadoune et autres syllabes intraductibles mais il sait très bien se faire comprendre par ses intonations et ses gestes.
Le caractère s’affirme et il a de la suite dans les idées.
En ce moment : les repas me sont un peu pénibles.
Parce que j’ai été habituée à un bébé mangeant bien et facilement
Parce qu’il ne sait plus désormais manger sans jouer ni réclamer quelque chose,
Parce qu’il veut y mettre les mains mais pas pour manger,
parce qu’il y aussi les gencives qui travaillent et qu’il préfère souvent manger du pain ou grignoter ses livres en carton,
parce que je l’avoue je manque de patience et je culpabilise…
Rien de bien grave néanmoins puisque santé et joie de vivre sont là.
Comme tous les enfants, c’est un grand joueur et j’adore jouer aussi. Ce côté insouciant de l’enfance, curieux, naïf, innocent, je trouve ça tellement bienfaisant. Et je me surprends à le retrouver en moi. On devrait tous rester un peu des enfants… ou plutôt retrouver cette part d’enfance enfouie en nous.
En ce moment, il adore les guilis sur le lit et qu’on l’attrape à grands gestes, expressions excessives et voix déformées .. 
Il adore s’enfuir à 4 pattes pour qu’on l’attrape,  en regardant derrière lui, l’oeil canaille pour vérifier qu’on va bien le poursuivre et là ô cris de joie !!
Jouer à cache cache reste un classique.
Il adore auss explorer mon corps et le martyriser : cheveux tirés, doigts dans le nez, les yeux, etc.
Mais m’a gratifiée de ses premières caresses.
Commence à imiter, c’est impressionnant et très émouvant. Une grimace que j’avais faite à la station service à cause des odeurs, et lui de faire pareil dans la foulée..
Bref, une multitude de choses qu’il est difficile de retranscrire intégralement et qui fait l’émerveillement des parents.
Je trouve que depuis ses 1 an, les changements vont à grande vitesse.
Et j’ai beau me dire que je ne veux rien oublier, je sais en regardant en arrière qu’on oublie beaucoup.
J’essaie de noter le plus possible dans son carnet, pour moi et pour lui plus tard. Mais c’est un peu dérisoire.
Sinon, nous avons eu un mois d’août un peu difficile à plus d’un titre. Je préfère passer sur le pénible pour évoquer plutôt ce mois d’août avec bébé.
Un mois d’échanges et de grande proximité puisqu’il était non stop avec moi. Usant mais tellement bon que j’appréhende la reprise de la crèche la semaine prochaine. Je sais qu’il va me manquer.
Nous n’avons pas eu de « vraies » vacances genre avec plage ou hôtel, etc. mais des moments à la campagne, où il a :
Joué dans le bac à sable installé par papa
Mais aussi avec les cailloux et les feuilles du jardin
Caressé les arbres
Marché beaucoup
Rencontré les moutons, les chèvres, les chiens, les poneys, les canards
Joué du piano (avec beaucoup de douceur)
Découvert la glace et les gougères
Monté les escaliers
Pris des douches
Joué au ballon
Marché dans l’herbe
Fait des bulles de savon…
Dansé
Beaucoup ri.
De jolies petites choses. Rien d’extraordinaire en soi mais pour lui si.
Je regrette de n’être pas allée à la piscine car il adore l’eau sous toutes ses formes et je rêve de lui faire découvrir la mer. Ce sera pour plus tard.
Dans quelques jours, nous reprenons le quotidien, la crèche et pour moi la recherche d’emploi.
Je suis peu perdue dans ma vie de femme, mais je suis une mère heureuse. Je pense chaque jour que j’ai une chance immense. Cette chance ne va pas parfois sans un pincement au coeur pour celles qui ne l’ont pas.
Et parce qu’octobre approche et que ce mois j’espère verra mon amie comblée, je termine cet article sur une énorme pensée pour toi lily qui me lit qui est là tout le temps, fidèle malgré tes douleurs et peines et à qui je fais peut être mal en écrivant tout ça.
Que cette fois soit la bonne.
Et qu’elle le soit aussi un jour pour toutes celles qui attendent et se battent encore.

Avancer (sereinement)

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Parce que les semaines qui viennent de passer nous ont mis à rude épreuve
Et que ce n’est pas fini…
Parce que je suis maman à plein temps et à 100% et qu’avec la crèche je n’en avais plus l’habitude…  (tuant et génial à la fois)
Parce que j’ai un petit loup de 13 mois bien vivant qui me dévore tout cru (et je crois que j’aime ça mais bon…)
Parce que je me sens débordée fatiguée limite déprimée (et que ça ne peut pas durer)
Parce qu’il y va de mon équilibre mental et physique (j’ai une maigre faculté à gérer le stress)
Parce que je ne veux pas continuer ainsi
J’ai décidé de remonter la barre
De mettre du vent dans les voiles
De me souffler des airs doux que feront avancer
Mais SEREINEMENT !
Mon programme est simple : trouver le temps et les moyens de m’accorder des moments de bien être quotidiennement.
Mes pistes (en cours et en projet)

– méditer (c’est pas nouveau mais comme je manque de suivi ça reste inefficace) : j’ai chargé lappli petit bambou et si ça ne convient pas je reprendrai les médiations dites par Bernard Giraudeau.
Mais aussi prier

– reprendre le yoga en septembre
À la maison et dans un nouveau centre (déménagement oblige)

– être plus régulière dans le cahier de vie de mon petit trésor et y dessiner plus souvent

– tester mon abonnement défis zen du site : mamanszen.
10 euros par mois pour m’accorder un recentrage et apprendre aussi à rester zen face à un bébé qui se fait petit garçon avec tout ce que ça implique dans l’affirmation de son caractère  (genre comment changer une couche quand ça vire au combat de coq même en usant de rigolade, jeu, explications, etc.).
Je vais voir ce que ça va donner

Et puis. J’y pense de plus en plus, ouvrir un autre que je voudrais dédier aux petits bonheurs des choses simples : art poésie nature …
J’avais créé un site que je n’ai jamais vraiment  nourri mais un blog me ferait peut être du bien. Sur un sujet qui m’est cher et de longue date.
Et puisque ici je ne sais plus trop quoi dire…
Pour autant je ne ferme pas la porte à mon blog pma. je me dis que je peux toujours y verser mes coups de blues, ma tristesse et autres stress car il est né pour ça. Certes c’était en période de mal d’enfant, mais même avec un enfant et tout le bonheur du monde, on n’échappe pas aux petits et grands malheurs du quotidien…
Voilà où j’en suis. Voilà où j’ai envie d’aller  …

1 an déjà…

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Le 2 juillet dernier mon bébé a eu 1 an.
J’ai beaucoup pensé ce jour-là à tout ce que j’ai pu vivre avant et au moment de sa naissance. Sans nostalgie. Mais avec beaucoup d’émotion.
Je m’aperçois qu’on retient surtout le bonheur, même si les premières semaines n’étaient pas si simples…
Le plus beau moment de ma vie en effet reste cet instant, inscrit à jamais, où je l’ai vu pour la première fois. Je me souviens avoir éclaté en sanglots de bonheur et d’avoir murmuré « qu’il est beau ».
Je n’en revenais pas d’avoir mis au monde un si magnifique petit bout d’homme.
Tellement magique.
Mais il y a un an, je ne pensais pas au bébé d’un an qu’il serait un an plus tard. Je vivais tant de choses bouleversantes.
Puis les mois ont vite passé. On le dit et c’est vrai.
Aujourd’hui mon bébé tient debout, marche en se tenant, attrape tout, sait se faire comprendre, pique une crise si je l’empêche de… observe, joue, babille.
C’est fou.
Pour ses 1 an, je voulais une belle fête. Nous avions même prévu une vingtaine de personnes.
Mais voilà…
Nous avons emménagé dans un appartement plus petit.
Nous y sommes arrivés en pleine canicule (29 dans les chambres) 
Nous continuons d’emballer le surplus qui part à la campagne…
Alors la petite fête a  été annulée, je suis crevée, un peu démoralisée par tout, par ce nouveau lieu neuf et à nous, mais riquiqui et dans un quartier ultra touristique. Bébé lui se réveille un peu la nuit (ce qui était rare depuis des mois mais va bien, ouf.

Et puis je n’ai plus de travail non plus.
Bref. Gros chantier en cours. Une nouvelle vie à se construire sans trop perturber mon petit trésor.
Quant aux vacances,  ce sera en partie à la campagne avec bm (oui celle qui trouve que je couve trop mon petit et qu’il faut le laisser pleurer ça lui fait la voix. ..).
Petite forme donc mais je me dis que c’est passager et que j’ai le plus beau des cadeaux : un merveilleux petit trésor de 12 mois et quelques jours.
Et le 2 juillet. Tous les 3, nous avons quand même joliment fêté ce grand et bel événement.

Coup de gueule

Je bénis chaque jour de savoir mon fils en crèche quand je vois les nounous assises sur les bancs et passant leur temps à discuter , téléphoner, sans se préoccuper des enfants.  Je juge peut-être hâtivement sur le peu que je vois mais le peu que je vois m’inquiète pour tous mes petits dont elles ont la charge.

Je pense notamment à cette petite fille marchant à peine qui errait sur la place, au vélo qui l’a effleuré et à une maman qui l’a prise dans ses bras à la recherche de ses parents. C’était une nounou, et pas du tout gênée d’avoir laissé la petite sans surveillance.
La maman aussi scandalisée que moi me dit aussi que la petite avait une couche bien pleine…
Et puis ce petit garçon qui ne cessait de dire j’ai faim. Il en fallut du temps avant qu’on l’écoute. ..
Bref je ne veux pas critiquer mais je suis juste soulagée de savoir mon petit dans un espace encadré. Je le retrouve souriant et il arrive heureux à la crèche
Les puer. sont vraiment sympas et les petits copains aussi (bon ils ne sont pas encore à l’âge de bagarres …)

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Lectures de mai

Deux nouveaux livres dans notre bibliothèque :

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Parmi les dernières trouvailles, il y a cet album acheté pour ses dix mois : Après de Laurent Moreau (éditions Hélium). Pas du tout pour un tout petit, mais il aime beaucoup. Bon son grand jeu du moment, c’est surtout de tourner les pages. Après s’être installé et avoir choisi son livre et m’avoir dit « ata » que je traduit par « tiens ». Voilà c’est lui qui décide quel livre et qui donne le rythme ! Ce livre est riche en graphisme et sa palette de couleurs très particulière. Un peu comme un livre des années 50. Il n’y a pas vraiment d’histoire, donc on brode un peu comme on veut. Et j’adore le mot de la fin : « et après ? Avant après, il y a maintenant ».

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J’essaye de ne pas faire trop de folies, mais là, j’a craqué pour Amélie et le poisson de Helga Bansch (éditions Talents hauts). Ce sera le livre de ses 11 mois. Encore une fois, c’est le trait de l’auteure qui m’a attirée. Des dessin au crayon avec des couleurs légères. Très doux, et en même temps très enlevé, grâce à une mise en page dynamique. L’histoire est touchante. Celle d’une petite fille qui va capturer son ami le poisson pour le garder près d’elle mais elle comprendra vite combien il est malheureux dans son bocal. En le remettant à la mer, elle croit le perdre, mais non.

Se rappeler ces moments-là

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Bientôt 11 mois et dans la foulée, bientôt 1 an… Déjà… Et tant de choses nouvelles qui se succèdent, que l’on voudrait ne jamais oublier. Je ne prends pas assez le temps ces jours-ci de noter dans ton cahier tous tes progrès mon bébé… Mais chaque jour avec toi est une fête. Malgré la fatigue et tous les soucis autour. Tu rayonnes et illumines mon coeur…

Avant que je n’oublie tout, voici quelques nouveautés de ces derniers 15 jours que je mettrai dans ton carnet :

Côté santé

• L’apparition de deux dents en haut et une 5e, toujours en haut, s’annonce me semble-t-il : difficile d’y aller voir

• Toujours ce raclement (gorge/nez/digestion?), poumons un peu pris a dit l’ostéo qui a travaillé dessus. Hélas je n’en vois pas encore les effets… Mais c’est pour le moment sans inquiétude puisque tu dors bien, manges, joues, ries, vas bien.

• Physiquement, tu es un magnifique bébé, au visage rond, aux joues bien rebondies et aux yeux d’un bleu irisé virant au gris. Tu as la peau claire, des petites jambes potelées, des cheveux dorés, si doux, qui poussent et tombent maintenant un peu sur les yeux (ton père ne veut rien encore couper) et on te prend parfois pour une fille ! Se dessine chaque jour un peu plus le visage d’un petit garçon…

 Alimentation

• Tu as goûté ton premier quignon de pain, sans plus. Tu as bon appétit mais tu restes à la purée bien mixée et les desserts, ça dépend des moments. Tu refuses toujours biscuits et tout ce qui est solide… Tu ne sembles pas aimer tout ce qui est blé, pâtes… Côté biberons : 270 ml le matin, 240 le soir + 210 au goûter lorsqu’on est ensemble (au lait épaissi Galliagest).

Motricité 

• l’acquisition de ces nouveaux gestes nous a fait fondre avec ton père : les marionnettes, c’est tellement mignon, surtout quand tu regardes ta main bouger, sourire aux lèvres, émerveillé. Dans la foulée, tu as commencé à pointer du doigt et depuis tu n’arrêtes pas. Tu commences à faire au revoir de la main, mais c’est encore une esquisse. Et ce nouveau geste qui nous fait tant rire – et je pense n’appartient qu’à toi – : taper la paume de la main gauche avec l’index de la main droite (ou inversement, j’ai un doute). On a l’impression que tu es droitier, mais c’est un peu tôt peut-être pour le déterminer et qu’importe !

• Si tu te mets debout debout depuis tes neufs mois, là, tu commences à te lâcher et à tester ton équilibre : tu as tenu 2 secondes seul. Tu essaies aussi de te mettre debout sans appui en poussant sur tes jambes.

• Tu es plus rapide et plus habile à te lever, te rasseoir, te retourner. Et tu adores « sautiller dans ton lit » : quelle énergie !

• En revanche, tu n’esquisses pas de pas

• Et reste de moins en moins en place sur ta table à langer, dans ta poussette (si on est à l’arrêt), dans ton transat sauf si tu es ko, comme souvent après la crèche.

• Tu ne cherches pas à manger avec ta cuillère, ni à boire seul. Je propose régulièrement, mais c’est sans effet. Aucun intérêt quand on est si bien servi n’est-ce pas 😉

Jeux

• Jeux de balle : je te la lance, tu me la renvoies, ça te fait rire, mais ne dure pas encore bien longtemps. Tant à faire par ailleurs…

• Remplir / vider : tu manifestes un vif intérêt et une grande concentration à mettre et à retirer les éléments dans une boîte, à faire passer les choses à travers les barreaux du parc, mais le must, c’est jeter par terre et te pencher pour voir l’effet obtenu.

 • Tu as désormais une habileté plus grande pour appuyer sur les puces de tes livres à sons, même si tu sais faire depuis longtemps

• Tu fais les marionnettes dès que tu entends une chansonnette et surtout la chanson des marionnettes bien sûr…

• Tu as fait ton premier tour de manège, avec nous. Mais ce que tu aimes, c’est surtout les lumières, les sons, les autres enfants, tout ce qui bouge, vibre, vit.

• Les jeux de cache-cache restent un jeu favori : tu adores te mettre la couverture devant le visage et il faut que je dise « mais il est où ? Ah ! il est là  » éclats de rire assurés !

Langage

• Tu as de nouvelles intonations dans la voix, très reconnaissables, pour attirer l’attention et nous montrer quelque chose, pour nous interroger (ce ton interrogatif me fait fondre), pour désigner. On commence vraiment à être dans l’échange.

• Ton « mot » préféré reste « ADA ». Toujours pas de mots, même s’il y a eu des esquisses de « maman ». Pourtant qu’est-ce que tu es bavard et tu aimes bien crier aussi !

Communication / échanges

• Tu es très attentif et l’on sent que tu écoutes, que tu enregistres. Ton regard, ton visage expriment bien cette concentration

• A table, le soir, tu aimes regarder notre calendrier mural que j’ai fait avec des photos de toi, et on en parle : « oui, là c’est toi, là c’est papa »… Tu me le désignes à chaque fois en me demandant de te raconter.

• Tu as cette façon nouvelle de t’installer et de prendre un livre, de me le donner pour que je le lise. C’est un rituel du matin, après le bib, et du soir aussi après le bib, plus longuement, avec des histoires, des chansons, des mots de maman à son enfant. On prend notre temps.

• Il y a eu cette imitation incroyable qui m’a surprise : je me cachais derrière l’un de tes jouets en baissant la tête, et quand je l’ai relevée, tu as fait de même et moi d’être sidérée, hilare, fière, gaga ! Un nouveau jeu entre nous depuis. Et surtout une première imitation en direct !

• Tu as cette façon coquine de te retourner pour me regarder quand tu vas attraper quelque chose pour vérifier ce que je vais dire, si tu peux ou non le faire. Et si c’est non, tu rigoles, et tu veux encore plus ! C’est un jeu. Seule solution : te détourner de l’objet convoité, bien sûr toujours plus intéressant que tes jouets. Mais je note que tu as de la suite dans les idées et qu’immanquablement tu y retournes…

• Ce dimanche 24, surprise et émotion au petit matin : tes premières caresses sur mon bras, un peu malhabile cette petite main, mais caressante assurément. Ce câlin où tu étais à plat ventre sur mon ventre, tranquille (rare), a été joliment couronné de douceur.

• Dans un autre style d’échange : ce même dimanche tu m’a aussi mordu pour la 1re fois au poignet, légèrement

• ces pleurs lorsque je m’éloigne, je sais que c’est passager, je te rassure autant que je peux

• cette façon nouvelle de t’accrocher à moi (j’adore !)

• Tout ce qui est exagéré de ma part, mes bêtises, si je fais tomber quelque chose, mes exclamations, mes éternuements te font rire. Tu aimes aussi quand ça bouge, et « la petite bête qui monte qui monte qui monte »…

• Ton intérêt grandissant pour ton père. Touchant. Quand tu tends les bras.

• Tu cherches le chat quand je te demande où il est, et c’est là que je vois ô combien tu comprends les choses…

EN SOMME , TU ES UN BÉBÉ JOYEUX, DYNAMIQUE, PLEIN DE JOIE DE VIVRE ET DE CURIOSITÉ.